30 octobre 2009

Hello à tou(te)s !

Cette semaine, une photo unique ! La vraie statue de la bonne mère telle que conçue à l'origine par Henri Espérandieu en 1864 !

... quoi, Ondine ?

Señor Météo :

Le beau temps a frappé notre belle cité phocéenne de beaux rayons du soleil depuis plusieurs jours. Il fait vraiment un temps à mettre un hamac dehors, c'est chouette.

Nouvelles sérieuses du front phocéen :

Trois semaines pour préparer le choc. Le ministère de l'Intérieur a annoncé, hier, la tenue d'une réunion mardi, place Beauvau, pour établir le dispositif de sécurité en vue du match OM-PSG, dont la date a finalement été fixée au 20 novembre. Invités : les préfets de région et de police de Paca, les responsables des deux clubs et ceux de la Ligue de football. Car si la date retenue pour le match pose des problèmes sportifs, les questions de sécurité sont tout aussi épineuses.

Le rappeur Mystik écope de 2 ans de prison. Il était venu récupérer une dette estimée à 1 000 €. Mystik, de son vrai nom Ghislain Loussingui-Diabaka, a été condamné, hier, par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison ferme pour enlèvement et séquestration dans la nuit du 28 au 29 septembre, à l'encontre d'un paysagiste de sa connaissance. Le musicien parle d'une "histoire bête qui a mal tourné".

Moi :

Une grosse vague de travail s'est déclenchée de façon soudaine et, depuis quelques jours, ça tombe absolument de partout, ce qui me permet de m'adonner à ma discipline préférée : refuser des projets. Je tiens ça de l'époque, maintenant lointaine, où j'étais chef de projets et où je devais subir sans broncher le matraquage systématique de nouveaux projets. Fini, tout ça ! Finis les chefs acariâtres aux diktats cyniques ! A moi la liberté, le soleil et les rappels de cotisation URSSAF ! Enfin n'empêche que ça m'occupe bien et ça ne m'empêchera pas de plonger demain matin, ce qui est bien, bien cool !

Lundi soir on était à nouveau en répétition avec le groupe et on a fini par trouver une date de petit concert. En revanche, grosse déception : le super processeur d'effets acheté à prix d'or et qui était vraiment génial à la maison s'avère absolument inutilisable en configuration live. Du coup, pour le concert, ça sera ma guitare et moi. Sans les cinq cent millions de chinois.

Nous :

Cette semaine, nous accueillons Myriam et Ondine qui se promenaient dans la région et, comme ça nous faisait plaisir à tous de nous retrouver (c'est vrai qu'à habiter au bout du monde on a du mal à voir les copains), on a fêté ça dès le premier soir. Oui bon, d'accord, le second aussi et je crois me souvenir également d'un troisième. D'un autre côté, Myriam est mon mentor en matière de rhum et c'est aussi pour honorer sa venue que nous avions rapporté un cubi de Belle Cabresse de Guyane... enfin, entre autres. Et comme Ondine n'est pas la dernière pour raconter des blagues aux soirées, il faut reconnaître que c'est drôlement animé à la maison depuis quelques jours !

Et avant-hier soir, on était invités chez des copains par alliance (en fait, des copains de Jérôme et Céline avec lesquels on a "bien accroché", comme on dit), des gens qui ont passé cinq ans à la Réunion, les heureux fripons, se sont installés à Marseille depuis un an et dont le Guillaume (encore un... pffff) vient de lâcher son boulot pour faire un essai en tant qu'artiste. Il y a des gens courageux, mais il reconnaître que c'est très joli, ce qu'il fait. Jeanne, sa copine, et leurs deux enfants, César et Maya (qui n'étaient pas là l'autre soir) émettent quant à eux de sérieuses réserves sur le plaisir d'habiter Marseille quand on a goûté au paradis terrestre et dans leurs yeux flotte un certain désenchantement légèrement mélancolique mais néanmoins serein. En tous cas on a passé une bien belle soirée et on a bien rigolé en essayant un masque de Darth Vador. Dommage qu'on n'ait pas pris de photos !

Maisons et travaux, ou les aventures de Castor Bricolo :

Myriam arrivant dans l'ambiance exotique qui lui colle à la peau depuis que je la connais, Castor Bricolo n'a pas hésité à ressortir pour l'occasion sa perceuse Black & Decker qui prenait la poussière (pensez) depuis des lustres. Il s'est attaqué avec acharnement au mur de la terrasse pour forer - tenez-vous bien - pas un, pas deux, mais TROIS (oui, j'ai bien dit trois) trous à grands coups de mèche de 8 au tungstène. Tout ça pour quoi ? Pour installer l'un des trophées rapportés de Guyane : un gros crochet de métal conçu pour accrocher les hamacs. Castor a ensuite été remettre la main sur le hamac rapporté du Brésil en 2003 (après un épisode épique d'oubli du code qui fermait la valise contenant le blanc bidule) et c'est au son d'une musique façon Etoffe des héros et dans un halo religieux que le hamac a enfin trouvé sa place sur la terrasse ! C'est désormais le grand luxe... c'est qu'on s'y croirait, à osciller doucement sous le ciel clair et bleu...

Lontan lontan nou té rivé Cayenne

Nou tout'rimen pou fè du li roun péyi

Nou pran danbwa, nou pran pripri atô

Nou pouvé soti en ba mizè

Biz

Guillaume