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25 juillet 2008

par Guillaume

publié dans 2008 - année d'la frite !

Hello à tou(te)s !

 

Cette semaine, une carte postale que j'aime bien : le prolongement de la rue Estelle et de la rue Grignan, vu depuis les hauteurs du Cours Julien. J'aime cette espèce de vague qui descend pour remonter doucement quelques centaines de mètres plus loin. Une sorte de poésie urbaine à forte senteur de macadam, une déferlante marine sous une brise d'échappements...

 

Señor Météo :

 

Nouvelles sérieuses du front phocéen :

Mauvais temps pour le Napoléon Bonaparte. Alors que le mistral soufflait à 100 km/h lundi soir le fleuron de la SNCM a  raté son accostage au port en raison de la rupture d'un câble de remorquage. Le pire a été évité grâce au bon réflexe du commandant qui a ordonné de mouiller les ancres, seul moyen de stopper le car ferry dans sa course folle.

 

Les gendarmes n'en croyaient pas leur radar. Record d'inconscience battu pour un motard immatriculé dans le Var et qui a été flashé dimanche à 275 km/h sur une départementale au Nord-Est de Marseille. Le motard sera convoqué au tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence, 6 points vont être retirés de son permis de conduire, il encourt aussi jusqu'à 1500 euros d'amende et 3 ans de suspension de permis. Son bolide pourrait lui être confisqué.
Commentaire d'un officier de gendarmerie : «c'est un danger public. A cette vitesse il faut près de 500 mètres pour s'arrêter», ajoutant : «il faut le mettre sur circuit ou le mettre en cage».

 

Moi :

Ayant délaissé le départ de la Communauté de l'Anneau vers la Moria pour cause de décalages successifs dans le projet (j'ai quand même eu la fierté de voir ma traduction des notes de la dernière extension "live" sur internet, au vu et au su de centaines de milliers de fans, hiiiii), je suis passé sur un autre jeu, un truc japonais un peu curieux dans lequel je traduis des dialogues. Plein de dialogues. Des Humpf..., des Oh !! et des Zzzzzzzzz. Ca tombe bien, en bon bédéphile j'ai l'onomatopée-attitude.

C'est chouette, ce boulot !

 

Bien rentré dans ma maison à nous, je me suis remis dans mon écrin travail-jeu-musique que je ne quitte pour ainsi dire pas de la journée. C'est douillet à souhait, c'est à moins d'un mètre de mon lit pour toute envie de sies... je veux dire, de réflexion. Récemment, j'ai découvert d'ailleurs la musique idéale pour ce genre d'activité... de réflexion, donc. Le groupe s'appelle Girls in Hawaii et comme le nom ne le laisse pas présupposer, il s'agit d'un ensemble composé exclusivement de garçons, tous originaires de Braine-l'Alleud en Belgique. C'est très cool.

Ca me donne envie de reprendre la, enfin les guitares, d'ailleurs. Une musique qui a ce genre d'effet ne peut pas être entièrement mauvaise.

 

Nous :

La semaine passée, on a profité que Quinéville soit vidé de la horde de Huns qui l'avait envahi pour le week-end du 14 juillet pour aller rendre visite à mes parents, la gaule sur l'épaule et le panier sous le bras.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Quinéville, comment vous dire... on sent que c'est un peu moins loin du cercle polaire que Marseille, voyez-vous ? Nous partîmes avec 35° mais par un long voyage nous ne nous vîmes plus qu'avec 17° en arrivant là-bas.

Uncool.

 

On a évidemment pris les mesures d'urgence qui s'imposaient : troc prompt de la tenue TSST contre une combi intégrale 7mm étanche au prêteur sur gages du coin, allumage des ordinateurs portables pour gagner un ou deux degrés et vidage systématique du whisky local, un sombre mélange à base de nitroglycérine avec un arrière goût de pierre à fusil.

Une fois réchauffés, nous avons passé un excellent séjour, alternant travail et visite des oncles tantes et cousins, Quinéville étant un des deux fiefs principaux de la famille pour les vacances.

C'était drôlement reposant. Frais, mais reposant.

Et bien sûr, il a fait beau le jour du départ, mais peu importe : la chaleur du foyer de la convivialité aura parfaitement suppléé à celle du soleil (c'est bô, hein ?).

 

Maisons et travaux, ou les aventures de Castor Bricolo :

Suite à une overdose d'anti-cochenilles à pulvériser (avec bouchon doseur), et malgré la cure de désintoxication en plein cagnard marseillais quasiment sans eau tentée en dernier recours par un Castor Ecolo qui ne savait plus que faire, Willie s'est doucement éteinte... Son amour des cochenilles, sa gentillesse, son don de soi qui laisserait pantoise la plus sacrifiée des mères pélican lui auront été fatales.

Adieu Willie. Bon vent, l'amie.

 

L'ami qui soigne et guérit
La folie qui m'accompagne
Et jamais ne m'a trahi :
Champagne... 

 

Biz

 

 

Guillaume

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