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11 avril 2008

par Guillaume

publié dans 2008 - année d'la frite !

Hello à tou(te)s !

 

Cette semaine, je vous envoie comme carte postale non pas une photo, mais un petit dessin d'archive qui relate une portion oubliée de l'histoire de Marseille : le funiculaire - que dis-je : "l'ascenseur hydraulique à pompe à vapeur" qui permit pendant 75 ans (à partir de 1892) de grimper sans se fatiguer à la basilique de Notre-Dame de la Garde.

Enfin quand je dis sans se fatiguer... apparemment ça fatiguait quand même les oreilles : ce bidule tressautait d'allégresse dans un vacarme symphonique où l'on pouvait reconnaître, pêle-mêle, le grondement dû au remplissage et à la vidange des réservoirs d'eau situés sous les cabines, le sifflement des pompes à vapeur assurant ce remplissage, le grincement des freins, le cliquetis métallique des roues dentées de la crémaillère, sans oublier les cris des passagers au démarrage.

Un véritable poème lyrique de ferraille qui, paraît-il, s'entendait dans toute la ville. 

C'est peut-être pour ça qu'on l'a appelé la "machine du Malin" (et peut-être aussi parce que l'ingénieur s'appelait Maslin).

 

Señor Météo :

Fouillouillouille ! Quel temps ! Après un week-end radieux nous voilà derechef dans une bouillabaisse bretonno-irlandaise avec quelques pointes normandes qui ne sont pas sans rappeler les plus belles cascades du Brésil.

Il pleut.

Con comme il est.

 

Nouvelles sérieuses du front phocéen :

Je n'ai pas bien compris, l'autre jour, pourquoi notre nouveau voisin, que je n'avais vu qu'une fois pour lui demander de mettre sa musique moins fort (on a les relations de voisinage qu'on peut) venait me demander si j'avais une antenne télé de secours.

On a vite compris, en entendant plus tard les cris stridents émanant du plancher, que le sieur susnommé recevait une joyeuse bande de galopins pour un plan téléfoot.

Et comme c'était OM-OL - au Stade Vélodrome, siouplé - et que Lyon a perdu 1-3 (dont un but marqué contre son camp) ça a été la folie !

Du coup, l'OM (4e) assure sa 4e place au classement reste à 3 points de Nancy (3e) tout en gardant les Niçois (5e) à distance.

 

Environ quatre cents personnes se sont réunies samedi pour un « défilé festif écologiste », la Green Pride, à travers la ville. « C'est une action pour sensibiliser les gens aux questions du développement durable, pour rappeler que nous restons attentifs malgré la fin du Grenelle de l'environnement et des promesses électorales », explique un membre de l'association Nature et environnement. Les participants, vêtus de vert, ont défilé en brandissant des pancartes « Touche pas à mes calanques ».

 

Moi :

Poursuivant mon bonhomme de chemin dans la préparation du niveau 3 de plongée sous-marine, j'attaque ce soir le dernier cours théorique avant l'examen de mercredi prochain. Et comme j'ai trois jours de stage pratique également la semaine prochaine (6 plongées d'exercices tous plus difficiles les uns que les autres), je vais chômer dans la joie. Banzaï.

J'ai donc remis le nez dans les hyperoxies, essoufflements et autres surpressions pulmonaires. Je calcule sans relâche des heures de remontée de plongée dans la courbe de sécurité, recalcule les temps de désaturation de l'azote résiduel dans le sang, mets le nez dans les DTR et GPS, essaie de me souvenir des prérogatives de mon niveau et me prépare à un brevet de secouriste obligatoire, paraît-il, pour obtenir ce niveau qui me permettra - enfin ! - d'aller prendre une bonne ivresse des profondeurs et, qui sait, aller faire la bise au monstre du Loch Ness en pleine partie de dominos avec le calamar géant du capitaine Nemo.

Trop cool.

 

Je vais chômer mais après une semaine de projets pas intéressants du tout, ça ne fait vraiment pas de mal. D'autant que ça me permettra d'attendre que mon jeu spatial reprenne un peu, histoire de me remettre à mes histoires de pirates sanguinaires qui m'amuseront un tantinet plus que les imputations de quotas lentilles.

 

Nous :

Le week-end dernier, alors que le mistral était tombé et que le soleil s'était montré, Aude est arrivée.

Ce fut un week-end rapide mais très agréable. C'est sous un soleil radieux que nous sommes allés samedi à Sanary sur Mer en pensant que nous étions à Bandol. On y a pris de jolis coups de soleil (ceux qui pèlent) en restant sur le vieux port à déguster des salades au pastis. On est ensuite allés faire les boutiques, en profitant pour nous approvisionner en alcools bizarres et en melons confits.

Et comme le dimanche midi nous n'avions pas le temps de faire grand-chose, on a improvisé un déjeuner tout à fait inattendu "saumon-foie gras-champagne" sur le pouce et sur la terrasse, et au soleil, tant qu'à faire.

Depuis, UM070 nous fait la gueule.

 

Et pour bien continuer la semaine, on a été louer les Simpson (le film). Comme South Park, c'est un bon medley des différents épisodes et on s'est bien marrés.

Dans la foulée, on a aussi loué Ratatouille, le dessin animé de Pixar qui relate les aventures d'un rat au nez délicat qui en a marre de grignoter des ordures et qui devient chef dans un grand restaurant parisien. Un vrai régal.

Intellectuellement, on progresse.

 

Maisons et travaux, ou les aventures de Castor Bricolo :

CA-Y-EST !

EN-FIN !

Cette semaine, après des incantations forcenées psalmodiées dans des langues oubliées (dont l'hébreu pré-colombien, très peu usité de nos jours) et paré de colifichets clinquants et autres gri-gris étranges (qui n'ont, semble-t-il, apporté que la pluie), Castor Bricolo a réussi à attirer sur lui l'attention de son Modèle, son Maître, son Dieu : Carlos.

C'est dans un halo de lumière diaphane et sous les chœurs angéliques de la 7ème Grande Armée Céleste que ce dernier est arrivé, superbe, flanqué de ses terribles Anges Gardiens : Momo et Ali.

Et ils arrivèrent.

Et le grenier fut.

Et Momo s'écrasa le pouce d'un coup de marteau et dans le cri terrible qu'il poussa, le plâtre du bureau se fissura de haut en bas (mais, curieusement, cet épisode ne fut pas consigné dans les Saintes Ecritures).

 

On dit que la section de Vedàs
Un jour, a fumé un sous-préfet,
Pour que ça soit un peu moins dégueulasse,
Dans le pastis, ils l'ont fait mariner.
C'est du sérieux, c'est un gars d'Aïolivar.

 

Biz

 

 

Guillaume

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